Organes: Sein - Spécialités: Imagerie

GANEA 2 : Essai évaluant l’efficacité de la technique du ganglion axillaire sentinelle après chimiothérapie néo adjuvante, chez des patientes ayant un cancer du sein. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] [essai clos aux inclusions] L’objectif de cet essai est d’évaluer l’efficacité de la technique du ganglion sentinelle axillaire (GAS), chez les patients devant recevoir une chimiothérapie néo-adjuvante pour un cancer du sein. Afin d’alléger le geste chirurgical en évitant le curage axillaire chez des patientes ne présentant pas de ganglion envahi. Les patientes auront avant tout traitement, une évaluation clinique et échographique avec éventuellement une biopsie des ganglions suspects. En fonction des résultats de ces examens, les patientes seront réparties dans deux groupes de chirurgie. Groupe 1 : Patientes présentant des ganglions métastatiques prouvés par la cytologie. Groupe 2 : Patientes ne présentant pas des ganglions métastatiques prouvés. Suit à ces examens, les patients recevront une chimiothérapie néo-adjuvante standard. Quatre à six semaines après la fin de cette chimiothérapie, les patientes seront opérées de la tumeur avec détection du ou des ganglions sentinelles, à la fois par un produit radiomarqué (Nanocis®), injecté la veille de l’opération et par coloration au bleu Patent. Les patientes du groupe 1 auront un curage axillaire complet. Les patientes du groupe 2 n’auront pas de curage, excepté en cas d’échec de la détection ou d’envahissement d’au moins un GAS.

Essai clos aux inclusions

Etude IODINE BREAST : étude de cohorte randomisée comparant l’efficacité du repérage par grain d’iode au repérage standard par guide métallique sur la qualité des marges de résection chirurgicale chez des patientes ayant un cancer du sein de petite taille. La généralisation du dépistage organisé du cancer du sein permet le diagnostic de lésions cancéreuses de petites tailles non palpables (stade infra-clinique). Lorsqu’un traitement chirurgical conservateur du sein (tumorectomie ou zonectomie) est envisagé, un repérage préopératoire de la lésion est indispensable. Ce repérage préopératoire par harpon des lésions non palpables est, à ce jour, la technique la plus répandue dans le monde. Mais cette technique présente des inconvénients. Plusieurs techniques ont été proposées pour pallier aux contraintes de la technique par harpon. L’une d’elles consiste en la mise en place d’une source scellée d’iode125 radioactif au sein de la tumeur. L’objectif de cet essai est d’évaluer la faisabilité et la sécurité du repérage par grain d’iode (groupe B) en le comparant au repérage standard par guide métallique (groupe A) chez des patientes ayant un carcinome mammaire invasif ou canalaire in situ prouvé par biopsie. Les patientes du premier groupe (guide métallique) recevront le repérage standard implanté de façon transcutanée le jour ou la veille de la chirurgie. (Le guide métallique traversera la peau jusqu’à la lésion et fera protrusion hors du sein). Les patientes du deuxième groupe (grain d’iode) recevront le repérage par mise en place grain d’iode radioactif entre 10 jours avant et le jour de la chirurgie. Les patientes seront suivies jusqu’à 1 mois après la chirurgie. Entre 2 et 4 semaines après la chirurgie, un relevé des données opératoires et d’hospitalisation sera mise en place. L’évaluation des complications de chaque technique de repérage sera réalisée entre 2 et 4 semaines après la chirurgie.

Essai ouvert aux inclusions

Etude NEO-ELASTO : étude diagnostique visant à tester l’élastographie 3D par ondes de cisaillement pour évaluer la réponse au traitement néo-adjuvant (quantification in vivo) chez des patientes ayant un cancer du sein localement avancé. Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez la femme. Le diagnostic comprend de nombreux examens tels que l’échographie mammaire ou l’imagerie par résonnance magnétique. Des études ont démontré l’efficacité d’aide au diagnostic échographique de l’élastrographie, technique d’imagerie médicale inoffensive et indolore, mesurant l’élasticité d’un tissu dans un organe. L’objectif de cette étude est de tester l’élastrographie 3D par ondes de cisaillement chez des patientes ayant un cancer du sein localement avancé et traitées par chimiothérapie néo-adjuvante, et à terme, de pouvoir prédire si le traitement sera efficace ou non après une ou deux cures de chimiothérapie. Un bilan complet incluant une mammographie, une échographie et une imagerie par résonnance magnétique sera réalisé : - Avant le début du traitement, - A mi- traitement entre le 15ème et le 20ème jour après la dernière cure à base d’anthracyclines, - Après la fin du traitement entre le 15ème et le 30ème jour après la dernière cure de chimiothérapie néoadjuvante. Une élastographie sera réalisée avant le début du traitement, aux bilans additionnels après 1 et 2 cures de chimiothérapie, à mi- traitement et après la fin du traitement. Une biopsie additionnelle sera effectuée sous chimiothérapie néo-adjuvante au bilan additionnel après la 2ème cure de chimiothérapie. Les patientes seront suivies pendant 6 à 8 mois, correspondant à la durée de la chimiothérapie néo-adjuvante de 6 à 8 cures.

Essai ouvert aux inclusions